13 mars : Guérir les cœurs, réparer les liens : deux exemples de justice restaurative — Maison du Grand Pré - Spiritualité et culture

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13 mars : Guérir les cœurs, réparer les liens : deux exemples de justice restaurative

Cette rencontre vous est proposée en co-organisation par La Maison de Tobie (94600), Centre Assise (95420), le Forum104 (75006) et la Maison du Grand-Pré (74650).

Complémentaire de la justice pénal, la justice restaurative propose aux personnes victimes et aux personnes auteurs de violences d’entrer en dialogue pour se reconstruire. La justice restaurative figure dans la législation française depuis le 15 août 2014.  La justice pénale traditionnelle et la justice restaurative ne s’opposent pas, elles sont complémentaires.

Nous vous proposons d'explorer deux formes de justice restaurative, mises en œuvre par l'association Justice Autrement et la Commission Reconnaissance et Réparation et de répondre à plusieurs questions : Qu'est-ce que la justice restaurative ? Qu'est-ce  qu'elle n'est pas ? Qu'entend-on par restauratif ? A quel besoin répond-elle ? Que permet-elle pour les personnes qui s'engagent dans cette démarche ? En quoi son développement est aussi un enjeu de société ?

Avec la participation de Thérèse de Villette, présidente de l'association Justice Autrement et Vincent Poyet, membre de la Commission Reconnaissance et Réparation.

L'association Justice Autrement offre un service de justice restaurative pour aider chacun, victimes et auteurs de violences sexuelles, à trouver une voie vers la guérison et à reconstruire un lien social brisé. Dans le respect de la confidentialité, elle offre une approche humaine pour accompagner les personnes touchées, prévenir la récidive et encourager la résilience.

La Commission Reconnaissance et Réparation a été créée pour reconnaître et réparer les personnes victimes de violences sexuelles présumées commises par des membres d’instituts religieux. Elle est dirigée par Antoine Garapon, magistrat honoraire et ancien membre de la Ciase.

Nous vous proposons de prolonger cette soirée avec la journée qui se tient le lendemain, samedi 14/03 : Guérir les cœurs, réparer les liens : le pardon est-il possible ?

INFORMATIONS PRATIQUES


TARIF

 Présentiel ou distanciel 10 €

INTERVENANTS

Thérèse de Villette est religieuse Xaviere, criminologue en justice restaurative (objet de sa recherche à l’Université de Montréal), cofondatrice du Centre de Services de Justice réparatrice au Canada. Elle a animé de nombreuses rencontres entre agresseurs et victimes, au Québec et en Côte d’ivoire. Autrice d’ouvrages sur cette expérience, elle est à l’origine de l'association "Justice autrement" face à la crise des violences sexuelles, notamment dans l’Eglise. 
Elle intervienda le vendredi 13 mars 2026 dans le cadre de la soirée Guérir les cœurs, réparer les liens : des exemples de justice restaurative.

Formé à HEC, Vincent Poyet est Directeur des Ressources Humaines dans un grand groupe industriel. En 2016 il crée son activité d’Executive Coach pour soutenir les personnes en souffrance au travail. Gestalt-Praticien depuis 2021, il privilégie une approche humaniste centrée sur le lien.
Depuis 2022, il est référent à la Commission Reconnaissance et Réparation pour accompagner les victimes de violences sexuelles.
Il intervient en mars 2026 lors de la soirée "Guérir les cœurs, réparer les liens : deux exemples de justice restaurative".